Les Normands

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Caractéristiques de l’édition

L’impression du texte a été réalisée sur Vélin d’Arches pur chiffon spécialement fabriqué pour cette édition. La reliure en pleine peau traitée à l’ancienne est enrichie d’un décor original présentant la proue d’un drakkar ; elle est protégée par un étui galbé. Les décors et les ornements qui l’embellissent sont une création exclusive.

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Description

Illustrées par Pierre Joubert, d’une haute valeur littéraire, deux des plus grandes sagas islandaises, la Saga d’Eirik le Rouge et la Saga de Karlsefni, nous livrent l’histoire très ancienne de la civilisation nordique et attestent de la découverte normande de l’Amérique.

Le texte

La littérature de l’extrême nord et nord-ouest de l’Europe, vers la fin du Moyen Âge, est pour des raisons diverses assez mal connue chez nous en dépit de son charme et de sa saveur. Et cependant, nos normands de notre Normandie y pourraient retrouver des traces d’un lointain atavisme. C’est à elle, et c’est là un mérite de quelque valeur, que nous devons le souvenir d’un fait remarquable dans l’histoire, la découverte de l’Amérique par les Normands du Xe siècle.

Littérature et découverte beaucoup mieux connues dans les milieux scandinaves et anglo-saxons. La découverte de l’Amérique par les habitants de la Norvège, les Northmen ou Normands, au Xe siècle, y est considérée comme un fait parfaitement historique. L’érection à Boston, vers 1887, de la statue de Leif, fils d’Eirik, le découvreur du Vinland, c’est à dire de la côte nord-est de l’Amérique ou du Canada, en est une expression symptomatique.

Si la découverte, en elle-même, n’a pas eu les suites qu’on aurait pu en attendre, elle constitue néanmoins un fait d’histoire remarquable. Si le voyage de Christophe Colomb en Islande, à la recherche de renseignements sur l’existence de terres au-delà des océans, vers l’ouest, est probablement controuvé, son invention seule prouve qu’à l’époque, des légendes circulaient un peu partout dans les milieux maritimes que ces fameuses terres, et que beaucoup de ces légendes avaient leur origine dans les îles du nord.

Le texte retenu par les Éditions du Rameau d’Or, dans le cadre de cet ouvrage de haute bibliophilie présenté par le Lieutenant Colonel Langlois, après avoir rappelé l’importance de la civilisation nordique au Xe siècle, présente les deux plus grandes sagas islandaises, la Saga d’Eirik le Rouge, et la Saga de Karlsefni.

En dehors de leur côté purement littéraire, ces sagas ont une valeur historique considérable, puisqu’elles sont les seuls documents d’origine locale qui nous livrent une partie de l’histoire très ancienne des pays nordiques et qui établissent d’une manière certaine la découverte normande de l’Amérique.

Les illustrations de Pierre Joubert

Pierre Joubert occupe une place prépondérante dans l’histoire de l’illustration contemporaine. Dessinateur par excellence, son œuvre le classe au premier rang des artistes de notre temps. Son talent unit à un même et très haut degré l’intelligence, la sensibilité, le goût, et il reste toujours maître de son art et de sa technique. Avec sa puissance de synthèse et d’évocation, il apporte à l’illustration du livre un concours exceptionnel.

Observateur pénétrant, scrupuleux même, il peint juste et vrai les scènes de la vie réelle ou imaginaire. Son dessin, d’une élégance suprême, recèle toujours une signification morale. Décorateur incomparable, compositeur fertile en idées toujours renouvelées, il signe avec ce raffinement qui lui est coutumier ses œuvres comme un orfèvre ses joyaux. Tout est étudié, réfléchi, ressenti, pensé. Rien n’est laissé aux hasards d’une improvisation facile.

Dès l’enfance, il traduit et exprime ses émotions à travers d’habiles compositions laissant percevoir ses aptitudes innées.

Après trois années passées à l’école des Arts appliqués, l’atelier de « l’illustration » lui permet de s’atteler à différents travaux : dessins, aquarelles, imprimerie…

Passionné par l’univers du scoutisme, dès 1938, aux côtés de Jean-Louis Foncine et Serge Dalens, il illustre les premiers titres de la collection « Signe de piste ».

Dans son panthéon éclectique, se croisent les héros de notre enfance. Récemment encore, aux éditions de Fleurus, il signe l’illustration du Livre de la jungle et de L’Ile au Trésor, et aux éditions du Cadran, Le Saint-Graal dont les planches originales sont reproduites au pochoir, dans la tradition des ateliers monastiques du Moyen Âge.

Ces livres marquent quelques-unes des étapes les plus saillantes d’une production innombrable qui allait aboutir au chef-d’œuvre qu’il nous propose, Les Normands, où il tente de parvenir à la perfection. Il était dans sa destinée de demeurer, au long de sa florissante carrière de 70 ans l’interprète recherché du monde des grandes sagas scandinaves, pour notre émerveillement.

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