Lumière du Liban

3 950,00

Caractéristiques de l’édition

L’impression du texte a été réalisée sur Velin d’Arches pur chiffon spécialement fabriqué pour cette édition.

La reliure en pleine peau traitée à l’ancienne est enrichie d’un émaux ; elle est protégée par un étui galbé bordé cuir. Les décors et les ornements qui l’embellissent sont une création exclusive.

PRIX : 3950,00 €

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Description

« Dans Lumière du Liban, couronné par le prix Saint Exupéry, le père Mansour Labaky nous raconte avec son talent et sa verve poétique, imprégnée de sa foi, de la beauté et de la douceur de son pays, la vie d’un village de la montagne, Kfar Sama, qui symbolise le Liban tout entier confronté à une guerre fratricide et incompréhensible. »

Le texte

Les cèdres millénaires du Liban ne livrent pas facilement leurs secrets. La mémoire des hommes est d’une autre nature. Ainsi, l’histoire de la terre des Phéniciens ne nous est pas seulement contée à travers ses vestiges archéologiques, ses monuments, ses œuvres d’art, ou le déchiffrement des textes apposés sur argile, papyrus, parchemin ou papier. Les mythes et légendes nous rappellent aussi que de cette terre d’Asie est partie un jour Elissa-Didon, princesse de Tyr, pour fonder Carthage et qu’Europe, autre « dame » de Tyr donna son nom à notre continent tandis que son frère Cadmos offrait au monde l’alphabet.

A la croisée de L’Asie, de l’Afrique et de l’Europe, de la Phénicie hellénisée et romaine à la Phénicie byzantine, à son entrée dans l’aire du XXIème siècle, le Liban reste un creuset culturel où les civilisation se croisent, s’enchevêtrent et rayonnent sur le monde. Vers la fin du IVe siècle, un homme originaire des environs d’Antioche se retira dans un monastère près d’Apamée en Syrie. L’Eglise maronite lui doit son nom. Au prix de son sang et de celui de ses moines, saint Maron défendit fermement la doctrine catholique. En transmettant cet amour de la liberté et de la tolérance, il fit du Liban la patrie des minorités religieuses. De nos jours, celui qui incarne ces valeurs, le Patriarche maronite, reste dans le cœur de chacun le symbole de l’unité nationale et le gardien des spécificités du pays.

Malheureusement, le Liban dont le nom Loubnan rappelle sans doute la blancheur de ses neiges, évoque à travers sa tragédie récente le rouge du sang des victimes innocentes. En janvier 1976, la paroisse de Damour, proche de Beyrouth est anéantie.

Son prêtre, le Père Mansour Labaky enterre des monceaux de cadavres de femmes, d’enfants et de vieillards affreusement mutilés. Aux survivants rassemblés dans son église, alors que la bourgade est encerclée et que tout secours paraît désormais impossible, le Père Labaky demande de pardonner et d’offrir leurs vies pour la paix du monde. Tous répondent par un chant de foi et d’amour. Cependant, et contre toute attente, les survivants parviennent à s’échapper par la mer, en s’entassant dans des barques, sous une pluie glaciale.

Dès 1977, il prend en charge des orphelins de guerre, provenant des quatre coins du pays. Avec eux, il lance la chorale des Petits Chanteurs du Liban. Un peu partout, à la radio, à la télévision, au Palais de l’UNESCO, dans les écoles… ils chantent l’amour, le pardon et la paix. En décembre 1980, il donne un Récital de l’Espérance avec 350 petits chanteurs de diverses confessions, récital dont l’impact sur les jeunes est immense.

« Le père Mansour Labaky sait que l’utopie est souvent l’espérance de demain. Il sait – il croit de toutes ses forces – qu’un jour les hommes renonceront à s’entretuer afin que leurs enfants ne meurent plus sans savoir… Pourquoi ? »

Jean Piat

Témoin d’atrocités sur lesquelles il préfère ne pas s’attarder, le Père Labaky ne cherche pas à expliquer les raisons de la guerre. Imprégné de sa foi, de la beauté et de la douceur de son pays où les noms des villages et des sources sont, à eux seuls, tout un poème, il raconte un village de la montagne semblable à tant d’autres villages libanais, semblable à tant d’autres villages de la terre, si éloignés de la politique et de ses remous, que la guerre leur reste à jamais incompréhensible et monstrueuse.

Salué à travers le monde, couronné par le prix Saint-Exupéry, cet ouvrage méritait amplement d’être présenté dans la version haute bibliophilie proposée aujourd’hui.

« Par votre souscription vous contribuerez à la construction de notre village d’enfants. »

Mansour Labaky

Ut musica pictura : les illustrations de Valadié

Jean-Baptiste Valadié est né à Brive la Gaillarde en 1933.

Diplômé à 22 ans de l’École Nationale des Arts Appliqués, homme de coeur et d’esprit, il compose au fil du temps une oeuvre remarquable où l’on perçoit, en permanence, cette lumière intérieure qu’il parvient à extérioriser pour notre plus grand plaisir.

Peintre, il expose ses créations à travers le monde dans les plus importantes galeries.

Illustrateur, il appartient à l’histoire du livre du XXe siècle. Sa collaboration à l’édition d’art en a fait l’un des artisans principaux des succès rencontrés auprès des bibliophiles. De nombreux ouvrages en témoignent, telles ses compositions autour des oeuvres de nos plus grands poètes, Ronsard, Rimbaud, Verlaine, ou même Georges Brassens.

« Valadié, écrit Philippe Cruyomans, chroniqueur d’art, peint dans une lumière qui a la transparence des ciels de la mer Egée les déesses de son Olympe intérieur. »

Il excelle une nouvelle fois en accompagnant de ses oeuvres remarquables, portées au plus haut degré de sa sensibilité, l’émouvant témoignage du Père Mansour Labaky.

Valadié ajoute à l’originalité plastique un contenu symbolique empreint de spiritualité. Cherchant à saisir jusqu’à l’éphémère, il nous offre ses couleurs qui représentent le langage poétique par excellence, faisant de la peinture l’égale de la musique.

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