Histoire des ordres de chevalerie

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Histoire des Des Ordres de Chevalerie et des Distinctions Honorifiques En France.

L’origine de la Chevalerie se perd dans la nuit des temps. Selon certains, elle aurait été introduite en France par les Scandinaves ou Normands venus s’établir au commencement du dixième siècle dans la province de Neustrie. D’autres veulent que Charlemagne en ait été le fondateur. D’autres encore en attribuent la gloire au roi Artur qui institua au sixième siècle l’ordre des Chevaliers de la Table Ronde. Une quatrième opinion veut que ‘origine de la Chevalerie remonte jusqu’à Clovis qui créa l’ordre de la Sainte-Ampoule.

En fait, les ordres de Chevaleríe évoluent à des époques bien déterminées. Ils sont d’abord dépendants de l’Église, militaires, religieux ou féodaux. Il y en a ensuite de royaux et les ordres féodaux disparaissent peu à peu jusqu’au dernier. Enfin, alors qu’ils n’étaient conférés qu’aux nobles, ils arrivent par degrés à être la récompense de tous indistinctement. Ces trois formes des ordres de chevalerie correspondent à trois époques : triomphe de l’Église, affranchissement de la royauté, avènement des idées modernes.

L’historien F.F. Steenackers, membre de la société de l’Histoire de France, dont le texte a été retenu par les Éditions d’Art du Rameau d’Or a divisé les ordres de Chevalerie en quatre parties : Les ordres fabuleux, les ordres hospitaliers, militaires et nobiliaires, les ordres royaux et nobiliaires et, pour finir, les ordres égalitaires ou démocratiques. Il nous propose, après avoir consulté dans les bibliothèques, au sein des archives, une foule décrits, de mémoires, de chroniques et d’anciens manuscrits ensevelis depuis des siècles dans la poussière de l’oubli, ce témoignage faisant autorité en la matière.

L’auteur a voulu étudier, depuis son origine et à travers ses diverses transformations un système de récompenses pour le mérite civil et pour le mérite militaire. Car, excepté pour quelques Ordres religieux, c’est bien le caractère que présentent les ordres de Chevalerie. Son livre est un exposé de ce système. Il ne se borne pas a envisager le côté héraldique de la question. Il renferme l’histoire de chaque ordre avec les développements qu’elle demande.

L’oeuvre de F.F. Steenackers, réalisée à la fin du XIXe siècle, au terme de longues années de recherches et d’études, demeure exemplaire, de par sa conception et son intérêt historique.

Pierre JOUBERT

Pierre JOUBERT occupe une place prépondérante dans l’histoire de l’illustration contemporaine. Dessinateur par excellence, son œuvre le classe au premier rang des artistes de notre temps. Son talent unit à un même et très haut degré l’intelligence, la sensibilité, le goût, et il reste toujours maître de son art et de sa technique. Avec sa puissance de synthèse et d’évocation, il apporte à l’illustration du livre un concours exceptionnel.

Observateur pénétrant, scrupuleux même, il peint juste et vrai les scènes de la vie réelle ou imaginaire. Son dessin, d’une élégance suprême, recèle toujours une signification morale. Décorateur incomparable, compositeur fertile aux idées toujours renouvelées, il signe avec: ce raffinement qui lui est coutumier ses oeuvres comme un orfèvre ses joyaux. Tout est étudié, réfléchi, ressenti, pensé. Rien n’est laissé aux hasards d’une improvisation facile.

Dès l’enfance, il traduit et exprime ses émotions à travers d’habiles compositions laissant percevoir ses aptitudes innées.

Après trois années passées à l’École des Arts appliqués, l’atelier de L’Illustration lui permet de s’atteler à différents travaux : dessins, aquarelles, imprimerie…

Passionné par l’univers du scoutisme, des 1938, aux côtés de Jean-Louis Foncine et Serge Dalens, il illustre les premiers titres de la collection Signe de Piste.

Dans son panthéon éclectique, se croisent les héros de notre enfance. Récemment encore, aux éditions de Fleurus, il signe l’illustration du Livre de la jungle et de L’île au Trésor et aux éditions du Cadran, Le Saint-Graal, dont les planches originales sont reproduites au pochoir, dans la tradition des ateliers monastiques du moyen-âge.

Ces livres marquent quelques-unes des étapes les plus saillantes d’une production innombrable qui allait aboutir au chef-d’œuvre qu’il nous propose, L’Histoire des Ordres de Chevalerie, où il tente de parvenir à la perfection. Il était dans sa destinée de demeurer, au long de sa florissante carrière de 60 ans l’interprète recherché du monde chevaleresque et héraldique, pour notre émerveillement.

Caractéristiques de l’édition

L’illustration a été confiée à Pierre JOUBERT qui a conçu et réalisé pour cet ouvrage 8 aquarelles originales hors-texte ornées d’un cadre, 15 dessins in-texte, 5 pages de titre en couleurs, 4 lettrines en couleurs, et de nombreux sujets héraldiques qui parcourent l’ouvrage.

Les Miniatures ont été finement peintes à la main dans les Ateliers du Lys, selon la technique médiévale de l’enluminure d’Art au pochoir, La gouache seule a été utilisée pour la mise en couleurs sans aucun dessous d’impression mécanique, ce qui donne la fraîcheur et la délicatesse des coloris el permet d’obtenir une reproduction fidèle des aquarelles originales de l’illustrateur.

Le Papier, fabriqué spécialement pour cette édition, est un Vélin d’Arches pur chiffon.

L’impression du texte, des dessins et des encadrements en couleurs des hors texte a été réalisée sur les presses du Maître Imprimeur Pierre Jean MATHAN.

La Reliure en pleine peau, traitée à l’ancienne est une création exclusive des ÉDITIONS D’ART DU RAMEAU D’OR.

L’ouvrage, tête or, précieusement relié, est protégé par un étui galbé bordé cuir (format 95 X 39,5).

Le motif d’encadrement, un dragon fabuleux, et l’étain central sont œuvres de l’illustrateur et gravés par Jean-Jacques DUFAY.

La réalisation délicate de l’étain est due à Bernard GRANDJEAN, étainier d’Art.

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